13 octobre 2014 à 0h00 par La rédaction

Gilles Patron devra verser 37 000 euros à ses victimes

L'ancien père d'accueil de Jessica Perrais devra également rembourser les frais de justice.

RCA
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NANTES, 13 octobre 2014 (PressPepper) - La cour d'assises deLoire-Atlantique a accordé lundi près de 37.000 �?� de dommages et intérêts auxvictimes de Gilles Patron, qui avait été condamné en mars à huit ans de prisonpour ses "viols" et "agressions sexuelles" commis surJessica Perrais et quatre autres adolescentes.

La soeur jumelle del'adolescente tuée par Tony Meilhon recevra ainsi 20.000 �?� de la part del'ancien assistant familial de 64 ans, qui l'avait accueilli chez lui avec sasoeur après leur placement par les services sociaux.

Au cours de son procès,Gilles Patron avait reconnu n'avoir fait que des "masturbations" et"trois ou quatre cunnilingus" à Jessica Perrais, dont il se disait"amoureux". Mais la jeune lesbienne "s'était laissée faire parhabitude et par crainte de se retrouver à la rue", avaient estimé lesenquêteurs.

La cour d'assises aégalement octroyé 10.000 �?� à Amandine D., 3.000 �?� à Laura B. et 3.000 �?� àJuliette G., dont les constitutions de parties civiles avaient été reçues lorsdu procès. Une provision de 3.000 �?� a été accordée à Lydie R., la cinquièmevictime de Gilles Patron, dans l'attente d'une expertise.

Enfin, un eurosymbolique de dommages et intérêts a été octroyé à Franck Perrais, le père deJessica Perrais, tout comme aux associations de protection de l'enfance"L'Enfant bleu : Enfance maltraitée" et "La Voix del'Enfant". La mère de Jessica Perrais, pour sa part, recevra 1.000 �?� dedédommagements.

Le sixième adolescentqui se disait lui aussi victime des agissements de Gilles Patron quand il avaitété accueilli dans sa maison de La Bernerie-en-Retz avait lui vu saconstitution de partie civile rejetée par la cour d'assises.

L'assistant familialdevra également s'acquitter des 19.500 �?� de frais de justice déboursés par lesparties civiles. Outre ses huit ans de prison, Gilles Patron devra respecter unsuivi socio-judiciaire de cinq ans, et sera privé de ses droits civiquespendant dix ans. Son nom a été inscrit au fichier des délinquants sexuels,alors qu'il s'était fait connaître des médias en 2011 en réclamant des"sanctions exemplaires" contre les "violeurs récidivistes".

Treize ans de réclusioncriminelle avaient été requis par l'avocat général à l'encontre de cet ancienouvrier de la DCN à Indret, reconverti à 45 ans comme assistant familial. Ilétait apparu au cours de son procès comme un mari infidèle et un homme"vaniteux", selon des membres de sa famille./GF (PressPepper)

 

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