Publié : 19h24 par Titouan GUIBERT

Radars dopés à l’IA : des contrôles de la ceinture de sécurité… mais pas tout de suite

Téléphone, ceinture, distances de sécurité : la rumeur a enflammé les réseaux et les médias. Pourtant, contrairement aux annonces, ces nouveaux radars intelligents ne flasheront pas dès 2026.

Des radars devraient bientôt pouvoir détecter trois nouvelles infractions grâce à l'IA.

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Présentés par des industriels spécialisés, ces radars de nouvelle génération s’appuient sur l’intelligence artificielle. Leur promesse : détecter simultanément le non-port de la ceinture, l’usage du téléphone tenu en main et le non-respect des distances de sécurité, en plus de la vitesse. Les sanctions pourraient alors se cumuler, avec plusieurs amendes et un retrait massif de points sur le permis.

Si plusieurs médias ont évoqué un déploiement dès 2026, la Sécurité routière a formellement corrigé l’information. Aucun radar de ce type n’est aujourd’hui homologué. L’origine de la confusion vient d’une hypothèse inscrite dans un document budgétaire antérieur, qui n’engageait en rien une mise en œuvre concrète.

Un cadre légal déjà prêt

Depuis 2023, le Code de la route autorise théoriquement la constatation automatique de ces infractions. Mais sans homologation officielle des équipements, aucune verbalisation n’est possible. À ce stade, seuls les radars dédiés aux voies de covoiturage sont autorisés.

Entre crainte d’erreurs d’interprétation et sentiment de surveillance accrue, ces radars divisent. Associations et conducteurs redoutent un outil perçu davantage comme répressif que préventif, malgré l’argument de la sécurité routière avancé par les autorités.