1er octobre 2024 à 11h46 par Titouan GUIBERT
Nouvelle mobilisation des professionnels de la PJJ à Nantes
Les agents de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Loire-Atlantique prévoient de se rassembler à nouveau ce jeudi devant le tribunal de Nantes. Leur objectif : dénoncer un manque criant de moyens pour accompagner les jeunes en difficulté. Il s’agit de la quatrième mobilisation depuis mi-août.
Les professionnels de la PJJ de Loire-Atlantique ne comptent pas relâcher la pression. Ce jeudi, ils se retrouveront devant le tribunal judiciaire de Nantes pour une nouvelle mobilisation. Ce mouvement social, qui a déjà pris forme à trois reprises depuis le 14 août dernier, est né en réaction à l'annonce d’un plan social visant à réduire les budgets de la PJJ de 1,6 à 1,8 million d’euros.
Des moyens jugés insuffisants
Face à la mobilisation croissante, le ministère de la Justice a débloqué une enveloppe de trois millions d’euros. Une réponse jugée bien en deçà des attentes des syndicats qui pointent du doigt un manque de moyens chronique. Pour eux, les conditions de travail continuent de se détériorer, avec des conséquences directes sur les jeunes pris en charge par les services.
Les syndicats réclament une audience avec le nouveau garde des Sceaux, mais en attendant cette rencontre, ils ont décidé de boycotter toutes les instances pilotées par la direction de la PJJ.
Des revendications claires et précises
Le message de l’intersyndicale PJJ, qui regroupe SNPES, CGT, CFDT et Unsa PJJ, est sans équivoque : elle demande la titularisation des personnels en CDD, un plan de recrutement massif pour pourvoir l’ensemble des postes vacants et une meilleure formation des agents pour assurer la continuité des services.
Les professionnels exigent également un bilan détaillé et transparent de la situation actuelle de la PJJ afin de mieux cerner les besoins réels. Face à l'ampleur du problème, le mouvement pourrait bien se poursuivre si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement.