13 janvier 2016 à 6h22 par Anthony MARSAIS

Vieillevigne : il frappe sa petite amie avant leur "week-end en amoureux"

Un jeune homme de Vieillevigne a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Nantes à six mois de prison, dont deux fermes, pour avoir tapé à plusieurs reprises en 2014 sa petite amie de 18 ans.

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C.B., 22 ans, avait par exemple tapé sans raisons l'adolescente en juillet 2014 devant le PMU de la commune, alors qu'elle était venue le rejoindre "pour un week-end en amoureux" en lui offrant un cadeau... Il lui avait également frappé la tête contre un mur, ce qui lui avait valu une hospitalisation aux Nouvelles Cliniques Nantaises.

 

Le prévenu - qui avait par ailleurs dilapidé "en deux semaines" l'héritage que sa petite amie avait touché de sa grand-mère - lui avait néanmoins offert un jour un téléphone portable... Las : celui-ci s'était révélé volé, ce qui avait valu à l'adolescente d'être jugée pour "recel" après qu'elle ait cherché à le vendre sans se douter de son origine frauduleuse.

 

Mardi, à l'audience, le jeune homme a mis ses violences sur le compte de la "jalousie" de sa petite amie, qui n'aurait pas supporté la présence d'autres filles avant leur "week-end en amoureux". Depuis, leur relation s'est interrompue, et tous deux n'ont plus de contacts.

 

"J'ai mis plus d'un an à me remettre de cette relation... Mais mon préjudice moral n'est pas fini : à chaque fois que je revois mes cicatrices, je pense à lui", a témoigné de son côté la jeune femme, qui était restée en couple pendant plus de deux ans avec le prévenu. Elle avait pourtant reçu sa première claque "au bout de deux mois de relation", a-t-elle dit.

 

UNE ADOLESCENTE "UN PEU FRAGILE"

 

"Il fallait que je prenne le bus pour aller le voir dans sa campagne, sinon il me frappait... Mais, même une fois sur place, il me tapait", s'est-elle souvenue devant le tribunal correctionnel de Nantes.

 

"Ma cliente a rencontré monsieur quand elle avait à peine 17 ans... A l'époque, c'était une adolescente un peu fragile, avec des relations conflictuelles avec ses parents", explique son avocate, qui avait demandé le versement d'une provision de 5.000 € dans l'attente d'une expertise pour déterminer le montant final de tous ses préjudices.

 

"Une relation pathologique s'est mise en place, avec la domination de monsieur", confirme le procureur de la République, qui avait réclamé pour l'intéressé quatre mois de prison fermes et la révocation d'un cinquième initialement prononcé avec sursis dans le cadre d'une autre affaire en 2013.

 

Lors d'une précédente audience, la jeune fille avait aussi dit avoir reçu "un coup de marteau sur le tibia", des "coups de balai" et d'être fait "arracher ses vêtements" quand elle avait annoncé à son compagnon son intention de le quitter. "Dès les premiers jours, elle s'est retrouvé avec un cocard à l'oeil", avait alors confirmé sa mère. "Un jour, alors que je l'avais cherchée partout dans Vieillevigne, je l'avais finalement retrouvée dans un appartement... Elle m'avait alors remerciée d'être venue, car il venait de la menacer de l'attacher nue à un arbre dans les bois."/GF (PressPepper)

 

 

 

 

 

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