22 juin 2016 à 18h09 par Hélène Hamon

Vertou : le vendeur de Décathlon retrouve sa caméra volée sur le Bon Coin

Un homme de 32 ans, originaire de Nantes a été condamné à un mois de prison avec sursis après avoir revendu des caméras volées auparavant.

RCA
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Un Nantais de 32 ans a été condamné mardi à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, après avoir vendu sur Le Bon Coin une des quatre caméras de sport Géonaute qui avaient été volées le 1er décembre dernier au Décathlon de Vertou.

 

Il avait été retrouvé un peu plus tard par un vendeur du magasin, qui avait mené sa propre enquête sur le site de petites annonces. Se faisant passer pour un acheteur, il lui avait donné rendez-vous au prévenu sur le parking d' IKEA, à Saint-Herblain ; il avait alors pu noter la plaque d'immatriculation de son scooter. Sur l'insistance de l'employé, le suspect aurait admis avoir volé cette caméra - ce qu'il a finalement nié à l'audience.

 

Le mis en cause a expliqué l'avoir en fait reçue de la part d'un Rennais, dont il ignore le nom, avec qui il aurait fait affaire à l'occasion d'un "contrat de saillie" entre leurs chats de race. "Je mets mon chat à disposition contre 150 €... Comme cette personne n'avait que 100 € sur elle, elle a complété en me donnant cette caméra", a-t-il assuré.

 

Des explications qu'il n'avait pourtant pas données aux gendarmes, qui l'ont entendu suite à la plainte du vendeur de Décathlon. "J'ai tellement eu peur que j'ai tout nié... Je n'ai pas l'habitude de ce genre de faits", se défend le trentenaire.

 

Le procureur de la République a toutefois critiqué ce prévenu "assez habile", qui "continue de tergiverser et de mentir devant le tribunal". Il avait donc requis trois mois de prison avec sursis à son encontre, ainsi qu'une amende de 300 € : cet homme avait déjà été condamné pour "vol", il y a treize ans, par le tribunal correctionnel de Versailles dans les Yvelines.

 

Le tribunal correctionnel de Nantes a lui aussi estimé que sa version "ne tenait absolument pas la route", dans la mesure où des saillies entre chats de race supposent un minimum de formalités administratives pour attester de la filiation des chatons ; le mis en cause est donc censé connaître le nom de la personne qui lui aurait remis la caméra volée. Le juge lui a également rappelé qu'il n'avait du tout évoqué cette thèse devant les gendarmes./GF 


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