18 novembre 2015 à 7h01 par Anthony MARSAIS

Un habitant du Loroux-Bottereau soupçonné d'avoir escroqué sa compagne

Son procès, qui devait se dérouler ce mardi à Nantes, a été repoussé au 1er décembre.

RCA
Crédit : -

Un artisan du Loroux-Bottereau, qui devait être jugé mardi en comparution immédiate pour "faux", "usage de faux" et "escroquerie" au préjudice de son ex-compagne et de l'opérateur de téléphonie mobile Orange, a vu son procès renvoyé par le tribunal correctionnel de Nantes.

 

L’individu, âgé de 42 ans, a en effet sollicité un délai pour préparer sa défense, ce qui a conduit la présidente à renvoyer l'affaire au 1er décembre.

 

L'homme est soupçonné d'avoir ouvert il y a deux ans une ligne téléphonique et acheté une clé 3G au nom de sa compagne, sans que cette dernière n'en soit prévenue, alors qu'il avait déjà été condamné pour des faits similaires en octobre 2012. Il aurait également rempli à la même époque un constat amiable d'accident au nom de son ex-amie, alors qu'elle ne conduisait pas sa voiture, ce qui pouvait entraîner un malus au niveau de son assurance auto.

 

Des faits donc relativement anciens, mais qui ne sont jugés qu'aujourd'hui en raison des multiples déménagements de l'intéressé. "On voit ainsi que le dossier se balade d'une brigade à l'autre", constate la présidente de la chambre des comparutions immédiates. Il avait finalement fallu que le prévenu, condamné à vingt-trois reprises par le passé, soit inscrit au Fichier des personnes recherchées (FPR) pour que les gendarmes parviennent à lui mettre la main dessus.

 

"A cause de mes précédentes incarcérations, j'ai été expulsé de mes précédents logements, ce qui m'oblige à chaque fois à en trouver un autre", a tenté d'expliquer le prévenu, placé en foyer dès ses 14 ans et coupé de sa famille.

 

Depuis son interpellation, ce père de deux filles a ainsi déjà commencé à exécuter une précédente peine de quatre mois de prison. Le parquet avait néanmoins réclamé son maintien en détention d'ici le prochain procès, s'il venait à être remis en liberté d'ici là. Le tribunal ne l'a toutefois pas suivi, estimant que ce cas de figure était assez improbable./GF (PressPepper)

 

 

 

© 2014 PressPepper SARL - Tous droits réservés. Aucune des informations contenues dans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans le consentement écrit et préalable de la SARL PressPepper. Tout contrevenant s'expose aux sanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code de la Propriété intellectuelle : jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.


Retrouvez toute l'actu de la région et recevez les alertes infos de la rédaction
en téléchargeant l'application mobile RCA