30 septembre 2014 à 0h00 par La rédaction

Surpris en plein ébat sexuel à Boussay, il incendie le cabanon des propriétaires

L'homme a été condamné à 8 mois de prison avec sursis. 

RCA
Crédit : -

NANTES, 30 septembre 2014 (PressPepper) - Huit mois de prison avec sursiset mise à l'épreuve ont été prononcés mardi envers un homme de 41 ans, jugé encomparution immédiate pour avoir incendié dimanche un cabanon à Boussay(Loire-Atlantique)... après avoir été surpris en plein ébat sexuel par sespropriétaires.

Ces derniers - qui venaient pique-niquer à leur étang avec des enfants -avaient vertement demandé à S. R. et sa compagne de quitter lechemin creux dans lequel il avaient stationné leur voiture. Rabroués, lespropriétaires étaient revenus avec des renforts, qui avaient alors jeté leprévenu dans les ronces.

Celui-ci - qui avait 1,5 g d'alcool par litre de sang - s'était alors renduen voiture à la gendarmerie de Clisson pour porter plainte pour ces"violences volontaires"... Il avait alors traité les militairesd'"enculés de gendarmes" après que ces derniers lui aient faitremarquer qu'un certificat médical était nécessaire.

"Quand je bois, mon comportement est inadmissible pour tout lemonde... J'ai comme un voile devant les yeux, je ne reconnais pluspersonne", reconnaît sans détours S. R., qui réclame dessoins pour sortir de son alcoolisme. "En plus, j'ai vraiment le vinmauvais, donc j'ai vraiment pas de chance !"

"AGRESSIVITE PARTAGEE"

Le quadragénaire - qui est sous antidépresseurs et médicamentsanxiolytiques - avait pourtant cessé de boire pendant six ans. Mais il avaitrechuté en 2010 après avoir découvert le corps de sa compagne de l'époque, quivenait de se suicider alors qu'elle était victime d'une "maladie incurable".

Neuf mois de prison, dont six avec sursis et mise à l'épreuve, avaient étéréclamés par le substitut du procureur de la République à l'encontre de ceprévenu, déjà condamné à deux reprises pour des délits routiers.

Son avocat avait pour sa part évoqué une "agressivité partagée"avec les propriétaires de l'étang, pour solliciter la clémence du tribunalcorrectionnel de Nantes. "L'emprisonnement ferme, ce serait ajouterbeaucoup de difficultés à leur foyer", avait-il ajouté, en référence aux"soucis de santé" de sa compagne.

S. R. aura finalement pour obligation de suivre des soins, detravailler et d'indemniser ses victimes dans les deux ans à venir, s'il ne veutpas voir sa peine de prison avec sursis révoquée. Son permis de conduire aégalement été annulé, et il aura pour interdiction de le repasser avant sixmois : outre l'incendie du préau et les "outrages" aux gendarmes, ila été condamné pour sa "conduite en état alcoolique" à Gétigné./GF(PressPepper)

© 2014 PressPepper SARL - Tous droits réservés. Aucune des informationscontenues dans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans leconsentement écrit et préalable de la SARL PressPepper. Tout contrevenants'expose aux sanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code dela Propriété intellectuelle : jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000euros d'amende.


Retrouvez toute l'actu de la région et recevez les alertes infos de la rédaction
en téléchargeant l'application mobile RCA