21 avril 2015 à 0h00 par La rédaction
Sainte-Pazanne : il brûle sa voiture... mais aussi celle de la voisine
<p>Un homme de 30 ans écope de 4 mois de prison avec sursis pour escroquerie.</p>
NANTES, 20 avril 2015 (PressPepper) - Un habitant de Sainte-Pazanne a écopélundi soir de quatre mois de prison avec sursis pour "tentatived'escroquerie", pour avoir incendié sa voiture le 8 mars dernier à Nantespuis tenté de faire croire à son assurance qu'il s'agissait d'un incendiecriminel.
Ce chauffeur-livreur de 30 ans a également été condamné pour"destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux par lespersonnes" : allumé à l'aide d'essence, son incendie s'était en effetpropagé, malgré lui, à une voiture voisine...
Après avoir longtemps nié les faits, ce père d'un enfant de 4 ans a reconnuavoir eu cette "très mauvaise idée" à l'approche de son contrôletechnique. "Ma voiture avait de gros problèmes, et je n'avais pas l'argentnécessaire pour faire les travaux", a-t-il confessé lundi devant letribunal correctionnel de Nantes.
"C'était extrêmement dangereux pour vous : le feu se propage grâce auxvapeurs d'essence, et non avec le liquide", lui confirme le président dutribunal. "Beaucoup de personnes se retrouvent ainsi chaque annéehospitalisés au service des grands brûlés."
Huit mois de prison avec sursis avaient été requis par la substitut duprocureur de la République, pour cet homme jusqu'alors inconnu de la justice."Son assureur ne l'assure plus, et a même refusé de lui faire un prêt pourqu'il s'achète un nouvelle voiture", avait plaidé pour sa part son avocat,Me Guillaume Bouché, afin de solliciter la clémence du tribunal. "Il aainsi dû avoir recours à un crédit à la consommation pour se payer savoiture... Cela constitue déjà pour lui un sévère rappel à la loi."/GF(PressPepper)
© 2014 PressPepper SARL - Tous droits réservés. Aucune des informations contenuesdans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans le consentementécrit et préalable de la SARL PressPepper. Tout contrevenant s'expose auxsanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code de la Propriétéintellectuelle : jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.