14 décembre 2015 à 20h51 par Anthony MARSAIS

Prison avec sursis pour l'automobiliste qui avait percuté une voiture en panne à Brains

Le jeune homme de 27 ans, ivre et non assuré, avait percuté à grande vitesse le véhicule arrêté.

RCA
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L'automobiliste qui avait été jugé le 30 septembre par le tribunal correctionnel de Nantes, après avoir blessé les trois occupants d'une voiture en panne sur la D723 à Brains le 6 septembre 2014, alors qu'il roulait en état d'ivresse, a écopé lundi de quatre mois de prison avec sursis.

 

Les juges ont également confirmé la suspension administrative de six mois du permis de conduire de ce Nantais de 27 ans, qui roulait alors avec 1,39 g d'alcool dans le sang. Lors de l'audience, il avait expliqué s'être "endormi au volant" alors qu'il rentrait à 4h30 du matin d'une soirée passée chez des amis à Saint-Père-en-Retz, où il travaille.

 

Au volant de sa Clio non assurée, ce commercial dans une entreprise du bâtiment avait alors percuté "à 100 ou 110 km/h" l'arrière d'un Citroën Picasso, garé sur la bande d'arrêt d'urgence de la 2x2 voies. Deux de ses victimes étaient affairées derrière le capot pour trouver l'origine de la panne, tandis que la troisième était restée à l'intérieur du véhicule.

Les trois amis, qui rentraient de discothèque, avaient ainsi été gravement blessés dans la collision. Le conducteur, qui lui-même avait 1,4 g d'alcool dans le sang, s'est ainsi présenté en fauteuil roulant à l'audience : plus d'un an après l'accident, il n'a toujours pas pu reprendre son travail.

 

"Ma cliente était inscrite à l'auto-école, mais elle n'a jamais passé les épreuves depuis : elle appréhende toujours de monter en voiture", insiste l'avocat d'une des deux passagères.

 

Le tribunal correctionnel de Nantes a également condamné le prévenu à verser 4.100 € aux deux passagères, tous préjudices confondus, et une première provision de 5.000 € à leur ami plus gravement blessé. Une audience sur intérêts civils aura lieu le 17 juin pour déterminer le montant définitif de ses dommages et intérêts.

 

Enfin, le prévenu devra payer un peu plus de 10.000 € à la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) de la Loire-Atlantique pour les frais qu'elle a dû débourser pour ses trois assurés sociaux./GF (PressPepper)

 

 

 

 

 

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