1er septembre 2015 à 7h56 par Anthony MARSAIS

Nantes : le voyeur filmait sous les jupes des clientes du Leclerc Paridis

Il aurait filmé 7 jeunes femmes. Une seule a pu être identifiée.

RCA
Crédit : - L'homme, connu pour exhibition sexuelle, a présenté ses excuses à la seule victime présente.

L'homme qui avait été interpellé samedi en train de filmer sous les jupes des clients de l'hypermarché Leclerc Paridis, à Nantes, a été condamné lundi en comparution immédiate à deux mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes.

 

Cet homme de 46 ans est reparti en détention à l'issue de son procès : cet informaticien de la Chapelle-sur-Erdre purge déjà une peine de cinq mois de prison ferme, après avoir été condamné une troisième fois en juillet pour "exhibition sexuelle". Mais le tribunal l'a toutefois autorisé à solliciter une semi-liberté auprès d'un juge d'application des peines (JAP), à la grande satisfaction de son avocat Matthieu Créach.

Écouter Maître Créach

 

Le prévenu, qui laissait son téléphone au sol pour filmer les petites culottes des clientes, avait été démasqué par les agents de sécurité de l'hypermarché. Sept victimes - dont une fillette d'une dizaine d'années - avaient ainsi pu être dénombrées sur ses vidéos, mais une seule avait pu être retrouvée par les enquêteurs. Après avoir visionné les images, celle-ci s'était vu prescrire trois jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).

 

Lors de l'audience, l'homme a expliqué qu'il avait agi de cette manière à trois reprises depuis près d'un mois : après avoir regardé ses vidéos, il les supprimait. Mais, sur son ordinateur, les policiers ont pu constater que ce père d'une petite fille de 7 ans consultait aussi des sites internet avec des images de jeunes gymnastes.

 

Les archives judiciaires ont également révélé que l'homme avait déjà sévi de manière similaire en 1996, il y a près de vingt ans, dans une aire de repos entre Bordeaux et Agen, en espionnant les femmes qui se rendaient aux toilettes.

 

Depuis ses précédentes condamnations, l'homme consulte un psychiatre une fois par semaine. Il doit aussi suivre un traitement, qu'il avait toutefois arrêté du fait d'effets indésirables, sans le dire à ses médecins.

 

"J'ai conscience d'avoir violé son intimité", s'est-il excusé à l'audience, à l'attention de la seule victime présente au procès. "J'espère que ma condamnation, aujourd'hui, lui permettra de se reconstruire."/GF (PressPepper)

 

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