La Baule veut prendre une dimension internationale

C’est une icône des stations balnéaires, et elle veut s’ouvrir au monde. La Baule pourrait bien devenir une Zone Touristique Internationale. Le concept est né de la loi Macron de 2015. Il permet à des quartiers touristiques de voir leurs magasins ouvrir jusqu’à minuit, et le dimanche. Paris, Cannes, Deauville ou Nice ont été les premières villes à bénéficier de la création de ZTI.

 

Aujourd’hui, c’est au tour de La Baule de prétendre à cette distinction. Mais pour quelles retombées ? Station classée touristique, ses commerces peuvent déjà ouvrir le dimanche et les jours fériés. Pour Xavier de Zuchowicz, adjoint au Commerce et au Tourisme à la mairie de La Baule, c’est la renommée mondiale qui est visée.

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La mairie aimerait donc s’ouvrir davantage au tourisme international. Il faut rappeler que La Baule fait partie du club des plus belles baies du Monde, aux côtés des célèbres baies d’Ha Long (Vietnam) ou de San Francisco (USA). Pour autant, les étrangers viennent-ils bronzer sur nos plages ? « Pas assez », répond Xavier de Zuchowicz. 

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Rappelons qu’une Zone Touristique Internationale ne concerne jamais une ville entière, mais uniquement certains quartiers. Pour La Baule, quatre zones seraient ciblées : les secteurs du marché, De Gaulle, Lajarrige et Pavie-Casino.

 

A l’heure actuelle, le dossier est en cours d’instruction. Pour bénéficier de la création d’une Zone Touristique Internationale, il faut répondre à certains critères. La ville concernée doit être reliée à un réseau de transport international. L’affluence de touristes étrangers, et les achats qu’ils effectuent dans la zone, doivent être importants.

 

Alors, la Baule se distinguera-t-elle ? Xavier de Zuchowicz est prudent, mais garde espoir.
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