16 février 2016 à 17h11 par Anthony MARSAIS

Il se dit insulté par Michel Drucker, et se défoule sur sa voisine étudiante

Cet ancien enseignant nantais s'accuse également d'agressions sexuelles sur une jeune fille...

RCA
Crédit : -

Un homme de 47 ans a écopé mardi en comparution immédiate de deux mois de prison avec sursis pour avoir proféré des "menaces de mort" le 22 janvier dernier et forcé la porte d'une jeune voisine de son immeuble de la rue du Docteur-Zamenhof, près du centre commercial Beaulieu, sur l'île de Nantes.

 

O.B., sous curatelle depuis dix-huit ans, sera également soumis à une mise à l'épreuve de deux ans, durant lesquels il aura obligation de se soigner et interdiction d'entrer en contact avec sa victime. Le prévenu sera également contraint de déménager, puisqu'il aura interdiction de paraître dans leur rue, tout le temps de sa mise à l'épreuve.

 

Le jour des faits, l'homme avait en effet invité cette "connasse inculte" de 19 ans à aller "se cultiver à l'université". "Moi, j'ai une licence en allemand", s'était vanté ce "maniaco-dépressif" sujet à des "troubles bipolaires". "J'ai été violé à 10 ans par des suceuses de bite comme toi... 'Me regarde pas comme ça avec tes yeux de bourgeoise."

 

L'étudiante - qui s'était présentée en pleurs aux policiers - l'aurait préalablement "insulté" en le traitant de "chien", avait-il justifié par la suite aux enquêteurs.

 

UN ANCIEN ENSEIGNANT

 

Cet ancien maître auxiliaire en allemand, au chômage depuis 2004, s'est aussi plaint mardi de n'avoir jamais été poursuivi pour les agressions sexuelles dont il s'était accusé en 1999 sur une élève de 11 ans. Mais l'homme - connu aussi pour avoir agressé "en slip" un autre voisin "pour raisons politiques" - n'a jamais été visé par la moindre plainte.

 

"Ces agressions sexuelles, c'est bien plus grave que ce que j'ai fait à mademoiselle", a déploré le prévenu, qui a réclamé pour cela "une castration chimique".

 

Ce passionné de musique classique s'est également plaint à l'audience d'être régulièrement "insulté par les médias", comme "France Musique" ou "Michel Drucker". "Ils m'ont traité de stalinien et de raciste, mais c'est pas vrai ! Ca fait vingt ans que ça dure, j'en ai marre !!!", a-t-il éructé, devant les magistrats éberlués.

 

Le parquet - qui n'avait pu diligenter d'expertise dans cette affaire, en raison de la grève des psychologues et psychiatres intervenant pour la justice - avait réclamé une contrainte pénale de deux ans, assortie d'une obligation de soins et d'une interdiction d'entrer en contact avec sa jeune voisine. Le ministère public voulait également qu'il soit interdit au prévenu de paraître dans son immeuble jusqu'au 22 avril, date du déménagement de sa voisine./GF (PressPepper)


Retrouvez toute l'actu de la région et recevez les alertes infos de la rédaction
en téléchargeant l'application mobile RCA