16 décembre 2015 à 8h26 par Anthony MARSAIS

Guémené-Penfao : une habitante du Bignon frappée par son nouvel amoureux, qui sortait de prison

Jaloux et parano, le retraité de 67 ans avait même installé un logiciel espion sur l'ordinateur de sa compagne.

RCA
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Un ancien détenu condamné en 2000 aux assises à quinze ans de réclusion criminelle pour "vol à main armée" et "séquestration" a écopé mardi de six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir frappé la nouvelle compagne qu'il avait connue sur un site de rencontres.

 

Cet habitant de Guémené-Penfao sera aussi soumis à une mise à l'épreuve de deux ans, durant lesquels il aura obligation de se soigner et de verser un peu plus de 5.000 € de dédommagements à sa victime. Il lui sera par ailleurs interdit d'entrer en contact avec elle, quel qu'en soit le biais (SMS, internet...), pendant ces deux ans.

 

"Très gentil" et "attentionné" au départ, ce retraité de 67 ans s'était en effet montré très vite "jaloux", "possessif" et "violent" à l'égard d’une habitante du Bignon, après un mois à peine de relation.

 

Celui qui se faisait appeler "Angelo" sur le site de rencontres et disait être "boxeur" avait ainsi carrément demandé à cette sexagénaire divorcée si elle avait "baisé avec le voisin", en janvier dernier, après qu'elle ait discuté avec ce dernier en allant chercher son courrier... Ses "très grosses mains" avaient alors infligé "six ou huit grosses claques" à la victime, qui avait été "jetée au sol" sur le carrelage de sa cuisine, où elle avait perdu connaissance.

 

Complètement "parano", selon sa victime, le prévenu avait interdit par la suite à l'intéressée de regarder les autres hommes, "en particulier les Africains", et avait installé un logiciel espion sur son ordinateur. Il avait même été jusqu'à appeler son ophtalmologue, pour vérifier qu'elle avait bien rendez-vous avec lui, et non avec un autre homme !

 

La victime s'était finalement confiée à sa sœur, qui l'avait encouragée à porter plainte auprès des gendarmes. Mais elle est restée traumatisée par l'épisode : deux mois d'incapacité temporaire de travail lui ont été prescrits par son médecin. "Terrorisée" à l'idée de recroiser le prévenu, la sexagénaire - qui s'est réfugiée un temps en foyer puis auprès de sa famille - n'a toujours pas regagné non plus son domicile du Bignon depuis le mois de février.

 

"Je ne lui ai pas porté de coups, mais c'est vrai que je lui ai fait des crises", a simplement admis à l'audience le prévenu, qui avait caché son passé pénal à sa nouvelle compagne. En raison de sa "personnalité très inquiétante", le parquet avait réclamé à son encontre huit mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve "d'au moins deux ans"./GF (PressPepper)

 

 

 

 

 

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