28 avril 2015 à 0h00 par La rédaction

Châteaubriant/Savenay : il avait violé la petite soeur de 11 ans de sa copine

<p>Il écope de 3 ans de prison avec sursis.</p>

RCA
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NANTES, 27 avril 2015 (PressPepper) - Un habitant de Savenay a été condamnélundi après-midi à trois ans de prison avec sursis par le tribunalcorrectionnel de Nantes, pour avoir violé en 2007 à Châteaubriant la petite s�?urde 11 ans de sa copine de l'époque, dont il était en train de se séparer.

Pierrick*, 28 ans, devra en outre verser 8.000 �?� de dommages et intérêts àsa victime - qui s'était enfermée, suite à ces faits, dans "un mutismeabsolu pendant plusieurs années" selon son avocate. Le prévenu,jusqu'alors inconnu de la justice, verra également son nom inscrit au fichiernational des délinquants sexuels.

A l'audience, celui-ci a reconnu avoir imposé des pénétrations sexuelles,des masturbations et des fellations à la fillette - qui avait alors une"forte admiration" pour celui qu'elle considérait comme son"grand frère". Le prévenu a en revanche démenti toute "pulsionde vengeance" à l'égard de sa s�?ur aînée - comme il avait pu le dire à unmoment aux enquêteurs - alors qu'il reprochait à cette dernière de le tromperrégulièrement.

"On était proches en amitié, j'ai été chercher de l'affection",a-t-il simplement tenté d'expliquer aux juges du tribunal correctionnel deNantes. "Je me suis caché la vérité, j'avais honte de moi", a-t-ilégalement ajouté, pour expliquer ses dénégations antérieures au cours del'enquête.

"ORAGE D'ANGOISSE"

Ces faits de viol, qui auraient dû lui valoir de comparaître devant unecour d'assises, avaient été requalifiés en "agression sexuelle" parle parquet pour pouvoir être jugés par un simple tribunal correctionnel.

"Il a imposé sa sexualité de jeune adulte ou de grand adolescent à unepetite fille qui était dans une fragilité psychique très grande", constatepour sa part Me Cécile de Oliveira, l'avocate de la victime, âgée aujourd'huide 19 ans. "Pour elle, cela a constitué un véritable oraged'angoisse."

De son côté, la substitut du procureur de la République avait requisdix-huit mois de prison avec sursis pour le jeune homme. Son avocat MorganLoret avait lui sollicité la clémence des juges nantais à l'égard de son clientpour ces faits "relativement brefs et anciens", et surtout"stoppés de sa propre initiative".

Au final, le tribunal correctionnel de Nantes a été au-delà desréquisitions du parquet, mais n'a pas prononcé de peine de prison ferme àl'égard du prévenu compte-tenu de ses "aveux empreints d'une certainematurité et d'une apparente sincérité"./GF (PressPepper)

*Prénom d'emprunt

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