12 mars 2015 à 0h00 par La rédaction

Châteaubriant : l'oncle faisait des propositions sexuelles à sa nièce sur Facebook

<p>Un an de prison avecsursis.</p>

RCA
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NANTES, 11 mars 2015 (PressPepper) - Un hommea été condamné mercredi après-midi à un an de prison avec sursis et mise àl'épreuve par le tribunal correctionnel de Nantes, pour avoir fait despropositions sexuelles à sa nièce de 13 ans, dans la nuit du 12 au 23 mai 2012,lors d'un chat Facebook depuis sa maison de Châteaubriant (Loire-Atlantique).

E.D. âgé de 40 ans, avait notamment envoyé unephoto de son sexe à l'adolescente, lui avait proposé de "tester lecunnilingus" ou lui avait encore fait part de son "envie de (lui)faire découvrir les vrais plaisirs". Lui-même père d'un garçon de 13 ans,il avait aussi demandé à sa nièce de garder le silence auprès de ses parents,ce qu'elle avait fait.

"La conversation qui lui était imposéen'était absolument pas de son âge, c'est d'ailleurs pour cela qu'elle y a misun terme", souligne l'avocate de sa famille, Me Caroline Erieau."Pendant des mois, elle n'a rien dit, car elle ne voulait pas être àl'origine de la détériorations des relations familiales... Cela a aussi nui àses résultats scolaires."

L'enquête avait finalement démarré "parun signalement du service de modération de Facebook", relate le présidentdu tribunal correctionnel de Nantes. Celle-ci avait permis d'établir qu'E.D.avait déjà été surpris à deux reprises en train de se masturber dans savoiture, et qu'il était par ailleurs accusé d'attouchements sexuels sur sesdeux demi-s�?urs.

ONCLE "RIGOLO"

Réputé être "l'oncle rigolo" de lafamille et inconnu jusqu'alors de la justice, il avait également envoyéplusieurs mois plus tôt des SMS à sa nièce, où il se disait"amoureux" d'elle ou qu'il avait "fait des rêves érotiques"avec elle. L'adolescente, qui habite pour sa part dans les Côtes d'Armor, avaitégalement reconnu qu'il avait "essayé de l'embrasser sur la bouche".

Le prévenu était au chômage au moment desfaits, et vivait mal la séparation avec sa précédente compagne. "J'étaisen dépression, sous cachets... L'alcool était là, aussi",  tented'expliquer E. D. à la barre. L'homme - qui a déménagé depuis en Ille-et-Vilainea également fait savoir qu'il avait lui-même été victime d'une agressionsexuelle, dans son enfance, de la part d'un voisin.

"Comment un homme, sans histoires etapprécié de ses proches, a-t-il pu commettre ces faits graves ?",s'interroge ainsi son avocate, qui met ces agissements sur le compte du"cocktail explosif d'alcool et d'antidépresseurs" qu'avalait sonclient à l'époque. "Il buvait à l'époque, chaque soir, entre unedemi-bouteille et une bouteille de rhum blanc. Ce sont des doses absolumentphénoménales ! Quand vous prenez de telles doses, vous êtes dans un état secondquasi-perpétuellement."

Huit mois de prison avec sursis et mise àl'épreuve avaient été requis par le substitut du procureur de la République àl'encontre du prévenu, avec obligation de soins et d'indemniser son frère et sabelle-s�?ur. Le tribunal correctionnel de Nantes l'a aussi condamné à payer3.000 �?� de dommages et intérêts à sa nièce, 600 �?� à son frère et sa belle-s�?ur- qui ont coupé les ponts avec lui - et 1.000 �?� pour leurs frais de justice.Son nom sera aussi inscrit au fichier des délinquants sexuels./GF (PressPepper)

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