22 décembre 2020 à 11h44 par Hélène HAMON

Chantiers de l'Atlantique : et si le rapprochement avec Fincantieri était voué à l'échec ?

Dans cet épineux dossier, la France et l'Italie ne semblent plus vraiment sur la même longueur d'onde.

RCA

La vente des chantiers de l'Atlantique de Saint-Nazaire ne semble plus vraiment d'actualité. Depuis plusieurs jours, plusieurs médias s'interrogent sur l'accord de cession à l'Italien Fincantieri, alors qu'il doit justement prendre fin au 31 décembre. Après cette date, il sera caduque.

Cet accord de vente prévoyait que l'Etat français (actionnaire majoritaire du site nazairien depuis 2018) cède 50 % de ses parts au géant italien et lui prête 1% afin qu'il devienne majoritaire.

Plusieurs élus émettent des doutes sur cette possible vente. L'ancien ministre socialiste Guillaume Garot, désormais tête de liste aux régionales en Pays de la Loire pour 2021, a d'ores et déjà écrit au Premier ministre. Dans son courrier envoyé à Jean Castex le 16 décembre dernier, Guillaume Garot s'inquiète de l'option Fincantieri et demande au gouvernement de penser à une autre alternative. Une autre alternative qui serait dans les cartons. C'est en tout cas ce qu'a déclaré le maire de Saint-Nazaire, David Samzun, il y a quelques jours, dans les colonnes de l'Echo de la Presqu'île.

Pour rappel, la Commission européenne a aussi fait part de ses doutes quant à ce rachat. Principale crainte : l'affaiblissement de la concurrence sur le marché mondial de la construction navale de croisière.


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