Publié : 12h23

Finistère : des drones ont survolé la base sous-marine de l'Île Longue

Des drones ont survolé la base sous-marine de l'Île Longue (Finistère) jeudi 4 décembre 2025 dans la soirée, selon la gendarmerie. Les fusiliers marins ont ouvert le feu.

Crédit : Île Longue (Brest) - Site Ministère de l'Intérieur

Cinq drones ont été détectés, jeudi 4 décembre 2025 au soir, survolant la base sous-marine de l’Île-Longue, dans la rade de Brest, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française, a annoncé la gendarmerie. Un dispositif de lutte anti-drones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs anti-drones, selon la même source.

Contactés par l'AFP, la préfecture maritime de l'Atlantique et le parquet n'ont pas donné suite dans l'immédiat.

Des survols pas rares

Les survols de drones dans cette zone interdite ne sont pas rares. Dans la nuit du 17 au 18 novembre 2025, un survol de drone "au-dessus de la presqu'île de Crozon", dont fait partie l'île Longue, avait été signalé, mais sans survol d'emprise militaire. Les conditions de luminosité étaient particulièrement bonnes jeudi 4 décembre 2025 au soir, au-dessus de la rade de Brest, en raison de la pleine Lune et de son orbite proche de la Terre, un épisode fréquent appelé super Lune.
Ces derniers mois en Europe du nord, les signaux de survols de drones se sont multipliés sur les sites sensibles (aéroports, sites militaires...). Les dirigeants de ces pays voyant la main de Moscou derrière ces actions.

120 gendarmes maritimes protègent l'île Longue

Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, la base de l'île Longue est protégée par 120 gendarmes maritimes en coordination avec les fusiliers marins. La base assure la maintenance des quatre SNLE français, dont l'un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire. Les signalements de survols de drones se sont multipliés dans des aéroports et autres sites sensibles, dont militaires, ces derniers mois en Europe du Nord, les dirigeants de ces pays voyant la main de Moscou derrière ces actions.