Endométriose : des tests salivaires pour détecter la maladie plus vite

Depuis mardi 11 février 2025, les femmes en cas de suspicions d'endométriose peuvent réaliser des tests salivaires, pour détecter la maladie plus vite.

Crédit : Pexels

C'est une avancée majeure pour le diagnostic. Depuis mardi 11 février 2025, certaines femmes avec des suspicions d’endométriose peuvent avoir accès à des tests salivaires pour dépister cette maladie chronique gynécologique.

Une Française sur dix est concernée par cette maladie, qui se manifeste par de fortes douleurs menstruelles. Elle peut aussi provoquer des troubles de la fertilité, des troubles digestifs ou encore des douleurs pendant les rapports sexuels. Les patientes souffrent souvent d'un long retard de diagnostic et de prise en charge.

Un diagnostic en 10 jours

Jusque-là, le diagnostic était en moyenne entre 7 et 10 ans. Désormais, c’est sous 10 jours avec les tests salivaires. Ils permettent même de diagnostiquer la maladie avant même qu'elle ne devienne visible par imagerie voire à la chirurgie. L'Endotest, qui coûte 800 euros, est remboursé par la Sécurité Sociale.

Des tests mis au point par une société française

Endotest a été conçu par la biotech lyonnaise Ziwig. Cette innovation médicale avait reçu le feu vert de la Haute Autorité de santé (HAS) à l'automne dernier. La HAS juge les performances diagnostiques de l’Endotest « très bonnes », avec 95 % de sensibilité.

Les tests salivaires sont disponibles dans 98 hôpitaux et cliniques à travers la France. Dans l'Ouest, ils sont présents en Bretagne au CHU Hôpital Sud et à la clinique La Sagesse à Rennes, à l'hôpital du Scorff à Lorient ou encore au Centre Hospitalier de Saint-Brieuc. En Loire-Atlantique, c'est disponible par exemple au CHU de Nantes ou à celui d'Angers et en Vendée, au centre hospitalier départemental de La Roche-Sur-Yon.