Publié : 31 juillet 2025 à 8h47 par Dimitri COUTAND

Bouguenais : opération anti-moustiques tigres après un cas de dengue

Un cas de dengue a été confirmé à Bouguenais, dans la métropole nantaise, chez une personne revenant d’un voyage à l’étranger. Pour éviter toute propagation du virus par les moustiques tigres, l’ARS mènera une opération de pulvérisation insecticide dans la nuit du jeudi 31 juillet au vendredi 1er août.

Un moustique tigre, illustration
Crédit : CDC / James Gathany - Wikimedia Commons

L’Agence régionale de santé des Pays de la Loire a annoncé, ce mercredi 30 juillet, qu’une habitante de Bouguenais (Loire-Atlantique) avait été testée positive à la dengue. Cette personne avait séjourné dans une zone où le virus circule activement. Durant la période de virémie, c’est-à-dire lorsque le virus est présent dans le sang, il existe un risque qu’un moustique tigre piquant la personne infectée devienne vecteur de la maladie.

Face à ce risque, l’ARS a décidé d’organiser une intervention ciblée dans le quartier de la Croix-Jeannette, là où la malade a séjourné. Des inspections ont révélé une forte présence de moustiques tigres adultes et de larves dans un rayon de 150 mètres autour du lieu principal fréquenté. L’opération aura lieu dans la nuit du jeudi 31 juillet au vendredi 1er août, entre 23h et 2h du matin, par pulvérisation dans ce périmètre.

Des consignes à respecter pour les habitants du quartier

Les riverains concernés sont invités à rester à l’intérieur pendant l’intervention et à fermer portes et fenêtres, ainsi qu’à couper la ventilation. Les animaux domestiques doivent être rentrés, et les piscines, bassins, bacs à sable ou ruches doivent être couverts ou protégés. Après l’opération, il est conseillé de rincer le mobilier de jardin et les jeux d’extérieur, et de laver les fruits et légumes du potager avant consommation.

La dengue est une infection virale transmise à l’homme par le moustique tigre. Dans environ 80 % des cas, elle est asymptomatique. Lorsqu’elle se manifeste, elle entraîne le plus souvent une fièvre brutale, des maux de tête, des douleurs articulaires ou musculaires et parfois des nausées. L’ARS rappelle que le moustique tigre n’est pas porteur du virus par nature, mais qu’il peut le devenir après avoir piqué une personne infectée.


Retrouvez toute l'actu de la région et recevez les alertes infos de la rédaction
en téléchargeant l'application mobile RCA