Airbags Takata : 800 000 véhicules supplémentaires immobilisés, le ministère tape du poing sur la table

C’est une annonce qui secoue l’industrie automobile. Ce soir, le ministère des Transports a ordonné l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires, toutes marques confondues, en raison de la dangerosité des airbags Takata. Cette décision fait grimper à 1,7 million le nombre total de véhicules interdits de circulation en France à cause de ces équipements défectueux.

Un rappel massif de 600 000 véhicules est également en cours. Le ministère insiste : « Cette décision vise à adresser un message clair et ferme aux constructeurs, tout en incitant les propriétaires concernés à faire vérifier leur véhicule dès que possible. »

Une nouvelle tragédie qui relance l’alerte

Le coup de tonnerre survient après un drame : le 11 juin dernier à Reims, une femme de 36 ans a perdu la vie suite à l'explosion de son airbag. Une adolescente de 13 ans, passagère arrière, a été légèrement blessée. Cet accident tragique intervient après un autre décès lié à ces airbags en France métropolitaine.

Le ministre avait déjà ordonné, le 17 juin, l’immobilisation ciblée des Citroën C3 et DS3 nécessitant un changement d’airbag.

Pourquoi ces airbags sont-ils si dangereux ?

Les airbags en question contiennent un gaz propulseur qui se dégrade avec le temps, surtout dans des climats chauds et humides. Lors d’un choc, l’airbag peut alors exploser violemment, projetant des fragments métalliques dans l’habitacle, parfois en pleine figure des passagers.

Depuis 2014, ce scandale mondial n’en finit plus de faire des victimes. Des millions de véhicules ont déjà été rappelés à travers le monde. Le cas français prend désormais une ampleur inédite.

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