4 mars 2015 à 0h00 par La rédaction

Sainte-Pazanne : un chauffeur routier condamné pour violences conjugales

<p>L'homme n'était pas présent à l'audience. Il a refait sa vie dans le Sud de la France.</p>

RCA
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NANTES, 3 mars 2015 (PressPepper) - Un chauffeur routier a été condamnémardi à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel deNantes, où il était jugé en comparution immédiate pour des violences commisesces derniers mois à Sainte-Pazanne (Loire-Atlantique) sur son épouse, quivoulait le quitter.

Six mois de prison avec sursis avaient été requis un peu plus tôt par lesubstitut du procureur à l'encontre de E. J., jusque-là inconnu de la justice- qui devra en outre verser 800 �?� de dommages et intérêts à sa victime.

L'homme était jugé pour avoir donné, le 28 décembre dernier, un coup depied dans la cuisse de N. S., "pour une histoire de panière à lingedéplacée", relate la présidente du tribunal correctionnel de Nantes. Le 16janvier, il avait également "violemment pris par le bras" sa femme ;il l'avait ensuite menacée de lui "foutre des patates dans la gueule",après une dispute consécutive à la disparition de son sac à main.

Dernier épisode en date : le 8 février, E. J. avait "morduà l'épaule" son épouse, après que celle-ci ait refusé de lâcherles vêtements dont il voulait s'emparer... Cette nouvelle dispute avaitéclaté quelques minutes plus tôt, après que le prévenu ait commencé à déchirerles photos de son mariage dans l'album photo familial.

De l'aveu-même de la victime, toutes ces violences physiques étaient lespremières du prévenu en neuf ans de mariage. "Il a un caractère trèsimpulsif, il ne supporte pas la frustration... Il n'a donc pas supporté quej'entame la procédure du divorce", a expliqué à l'audience la mère de sesdeux enfants, âgés de 11 et 15 ans.

Le prévenu, lui, n'était pas présent : depuis les faits, il a démissionnéde son CDI, a déménagé à Albi (Tarn) et passe même jeudi un entretiend'embauche ! Une décision radicale, prise après son placement sous contrôlejudiciaire du 10 février, qui lui interdisait d'entrer en contact avec sa femmeet de vivre au domicile conjugal.

Son épouse, assistante maternelle de profession, a malgré tout "perduson travail" suite à ses violences. "Comme il travaillait de nuit, ilétait présent en journée : j'ai donc été contrainte de suspendre les contratsque j'avais avec des parents", a-t-elle expliqué à la présidente dutribunal correctionnel de Nantes. Pour réparer ce préjudice moral, son avocateavait donc sollicité 1.000 �?� de dommages et intérêts./GF (PressPepper)

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