31 mars 2017 à 20h07 par Simon Bouyer

Saint-André-des-Eaux : Jean-Henri Pagnon et le morta, une histoire à double tranchant

Arrivé un peu par hasard en Brière, Jean -Henri savoure sa nouvelle vie. Coutelier depuis 6 ans, il confectionne ses couteaux avec un matériau un peu particulier : le morta. Un savoir-faire qui lui prend beaucoup de temps.

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Crédit : RCA La Radio - Jean-Henri Pagnon, coutelier depuis 6 ans, est un véritable amoureux de sa région.

Il a posé ses valises un peu par "hasard" en Brière, sans savoir au départ sur quoi il marchait. Jean-Henri Pagnon, coutelier, grand amoureux de la région, tient l’atelier des couteaux morta. Le morta justement, c’est sa marque de fabrique.
Cet « or noir » lui permet de se distinguer de la concurrence et de mettre un bout de Brière dans chacun des couteaux qu’il produit. Mais le morta qu’est-ce que c’est ? Du chêne en cours de fossilisation vieux de 5000 ans. Une matière première rare, et compliquée à exploiter puisque seulement un peu plus de 10% d’un bloc de morta est exploitable.

Qu’importe ces difficultés, Jean-Henri Pagnon réussit à concevoir environ 1 000 couteaux par an. Un travail de qualité qui a tapé dans l’œil d'un Américain. Le chef du « Queens », restaurant 3 étoiles de San Francisco, lui a passé commande récemment : 2 coffrets de 6 couteaux de table, ainsi qu’un couteau d’office. « Le début d’une nouvelle collaboration », selon Jean-Henri Pagnon.

Pour mieux comprendre cette réussite, RCA La Radio s’est rendu à Saint-André-des-Eaux, à la rencontre de ce passionné de la coutellerie, qui ne compte pas ses heures.


Écouter Jean-Henri Pagnon et le morta : une histoire tranchante.


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