30 mai 2016 à 14h55 par Elsa Borrel

Orages à Saint-Nazaire : « Mon appartement est inhabitable ! »

Conséquence des orages qui ont sévi samedi, il y avait des files d’attente ce lundi matin devant les assureurs de Saint-Nazaire. Les victimes ont 48 heures pour déclarer le sinistre. Une jeune femme a dû être relogée par son propriétaire. Elle témoigne.

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Ils étaient nombreux devant les compagnies d’assurance de Saint-Nazaire ce lundi matin. Sur le trottoir de la GMF, avenue de la République, les gens attendent le précieux papier pour déclarer leurs sinistres. « Les lignes d’assistance téléphonique sont saturées, alors on se déplace », explique Olivier, qui a constaté une infiltration d’eau chez lui. « On a écopé, on a bâché. Je ne suis pas dans un cas d’urgence, mais il faut quand même réagir vite ».

 

Pour patienter, les gens évoquent leurs dommages respectifs. La grêle a transpercé les vitres de la voiture d’un homme. Un couple craint que le toit de sa maison ne s’effondre à cause de l’humidité. Autre cas récurrent : des gouttières explosées par les grêlons.

 

Une employée de la compagnie d’assurance sort sur le trottoir avec une pile de formulaires : « Il y en a un pour les véhicules et l’autre pour l’habitation ». On lève la main selon le cas de figure. Une fois le papier en main, les victimes repartent pour le remplir chez elles.

 

Mais certains n’ont plus de chez eux. C’est le cas de Marion, animatrice périscolaire.

Écouter Marion

 

La jeune femme garde le sourire malgré tout. Pour ses effets personnels, le pire a été évité : « Je m’en suis plutôt bien sortie. Les fuites ont eu lieu à des endroits assez ciblés, donc j’ai pu réagir et sauver mon matériel informatique et la télévision. C’est plus délicat pour les meubles, en particulier ceux en bois. Je les ai déplacés dans des coins à peu près secs. Par contre, j’ai perdu mon lit. L’eau est passée à travers la couette, le matelas et le sommier. C’est irrécupérable. »

 

Marion n’aura cependant pas à dormir dans un lit mouillé. Son propriétaire l’a relogée provisoirement dans un Appart’Hôtel. Ce lundi, elle est venue voir comment l’assurance allait prendre le relais. « Comme tout le monde, je dois remplir ma feuille de sinistre, mais j’ai aussi des questions à poser pour la suite de mon relogement. Je dois aller travailler entre midi et deux, mais je reviendrai dans l’après-midi. »

 

La Mairie de Saint-Nazaire a annoncé qu’elle allait déposer un dossier pour être classée en état de catastrophe naturelle. Cela devrait permettre d’accélérer le traitement des sinistres, notamment pour les travaux d’urgence.


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