Fois gras, terrine de poisson, chocolats… Foodwatch épingle huit produits de fêtes

Chaque année, les rayons se parent de dorures pour séduire les consommateurs, mais derrière cette mise en scène festive, certains produits cachent des pratiques loin d’être transparentes. Foodwatch alerte d’abord sur les additifs : une sucette Père Noël destinée aux enfants renferme sept substances, dont un colorant suspecté d’effets sur l’hyperactivité, tandis que des œufs de lump d’Auchan cumulent plusieurs additifs controversés, avec des risques liés aux effets cocktail encore mal évalués.

L’ONG pointe aussi des stratégies marketing qui induisent en erreur sur l’origine ou la qualité. Des escargots présentés comme “de Bourgogne” proviennent en réalité d’Europe, un pâté en croûte mettant en avant la viande française contient un foie de canard venu d’UE ou hors UE, et une terrine Guyader valorisée pour ses trois poissons est surtout composée… d’eau, les poissons n’étant présents qu’en faibles proportions. Même constat chez Delacre, dont une gamme premium recourt pourtant à l’huile de palme.

Un appel à la vigilance

Foodwatch dénonce également certaines pratiques d’emballage et d’ingrédients utilisés en dépit des alertes sanitaires. Les chocolats Favorina de Lidl paraissent généreux grâce à une fenêtre trompeuse mais le sachet s’avère peu rempli, tandis que Labeyrie utilise encore des nitrites dans un mini-bloc de foie gras, malgré les risques connus de cancers digestifs. 

Pour l’ONG, ces exemples illustrent la nécessité de rester vigilant dans les rayons festifs et d’interroger la réalité derrière le marketing de saison.

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