Électricité : le gouvernement promet des factures sans hausse en 2026 et 2027

Qu’attendre de vos prochaines factures ? Le gouvernement anticipe une "stabilité" des tarifs de l’électricité pour la majorité des ménages en 2026 et 2027, alors qu’un dispositif clé de régulation s’éteindra au 31 décembre 2025. À partir du 1er janvier, "les prix des factures devraient être stables au moins en 2026 et en 2027", assure le ministère de l'Économie, invoquant "les prix bas de l'énergie décarbonée française sur les marchés de gros".

Concrètement, le passage au nouveau système "n'aura pas d'impact" sur les tarifs réglementés de vente de l’électricité (TRVE), qui concernent près de 19,75 millions d’abonnés, soit 56 % des clients résidentiels. Jusqu’ici, le mécanisme ARENH (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique) obligeait EDF à vendre une part de sa production nucléaire à prix réduit à ses concurrents, afin de respecter les règles européennes de concurrence.

Un nouveau mécanisme présenté comme un "compromis"

Ce dispositif prendra fin fin 2025 et sera remplacé par un système qualifié de "compromis entre protection des consommateurs" et besoins d’"investissement dans le système énergétique de l'avenir et notamment dans le programme nucléaire pour EDF". Le principe : laisser l’opérateur vendre plus librement son électricité, tout en récupérant une partie des revenus si certains seuils sont dépassés.

Baptisé versement nucléaire universel (VNU), ce mécanisme vise à "diminuer la facture des consommateurs si les prix devaient dépasser" 78 euros puis 110 euros du MWh, en taxant les recettes excédentaires d’EDF. Mais avec des prix de gros autour de 50 euros du MWh, cette redistribution ne devrait pas s’appliquer en 2026, selon la Commission de régulation de l'énergie. Un système jugé protecteur par le gouvernement, mais critiqué pour son manque de lisibilité

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