25 mars 2014 à 0h00 par La rédaction

Nantes : Douze condamnations après la saisie de 67 kg de cannabis à la frontière franco-espagnole

Les peines vont jusqu'à trois ans de prison ferme. 

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NANTES, 24 mars 2014 (PressPepper) -Des peines allant jusqu'à trois ans de prison ferme ont été prononcées lundisoir par le tribunal correctionnel de Nantes contre douze trafiquants de drogueprésumés, suite à la saisie de 67 kg de résine de cannabis à la frontièrefranco-espagnole le 10 octobre 2012.

S. et M. S., deux frères de 24 et 26ans des quartiers nord de Nantes accusés d'être à la tête du trafic, ont écopéde deux et trois ans de prison ferme. Ayant déjà fait un an de détentionprovisoire dans l'affaire, ils pourront toutefois demander à purger leur peineà l'aide d'un bracelet électronique.

Le tribunal a également ordonné laconfiscation de leur Mercedes achetée 35.000 �?� et des 20.000 �?� en espècesretrouvés chez leur mère. Ils pourront en revanche rester en Loire-Atlantique,alors que le substitut du procureur voulait les "écarter d'un quartiercriminogène dans lequel (ils ont) déjà suffisamment sévi".

Un an de prison ferme a égalementété prononcé à l'encontre d'A. M., propriétaire de la Renault Mégane et de laGolf ayant pris part à ce convoi. Absent à l'audience, cet homme de 25 ansverra également sa Porsche Cayenne - d'une valeur de 14.000 �?� - confisquée parla justice.

AMENDE DOUANIERE REVUE A LA BAISSE

Trois ans de prison ont égalementété prononcés contre N. B., l'automobiliste arrêté par les douaniers, déjàconnu pour des affaires de stupéfiants. Devant les enquêteurs, ce"commerçant ambulant" marocain de 37 ans avait dit avoir accepté1.500 �?� pour convoyer la cargaison - d'une valeur de 200.000 �?�, selon la douane- pour payer des "retards de loyers".

Une amende douanière de 67.000 �?� aété prononcée à l'encontre de son passager C. B., un Tunisien en situationirrégulière de 32 ans, alors que la demande initiale portait sur 335.000 �?�. M.S. devra lui aussi s'acquitter d'une amende douanière de 20.000 �?�, a décidé letribunal correctionnel.

Des écoutes téléphoniques, réaliséesaprès l'interception du cannabis, avaient également mis en évidence l'existencede deux voyages en Belgique et aux Pays-Bas pour plusieurs protagonistes dutrafic.

Plusieurs avocats de la défenseavaient réclamé des relaxes à l'encontre de leurs clients, faute de preuvesmatérielles de l'existence de ce présumé "trafic". "Il n'y a quedes interprétations subjectives des enquêteurs", avait déploré MeChristophe Boog, avocat de S. S.. "Quand les écoutes téléphoniques ne vontpas dans le sens de l'accusation, on n'en tient pas compte !"/GF(PressPepper)


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