17 novembre 2017 à 11h33 par Hélène HAMON

Nantes : les mesures de Johanna Rolland pour sécuriser le Hangar à Bananes

Ce vendredi, la maire de Nantes a rencontré les 5 étudiantes qui ont lancé une pétition réclamant plus de sécurité dans le quartier du Hangar.

RCA

Cette rencontre était très attendue. Ce vendredi matin, Johanna Rolland, la maire de Nantes a échangé avec les cinq étudiantes qui avaient lancé, le 25 octobre dernier, une pétition demandant à la Ville de "prendre les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité", autour du Hangar à Bananes. Cette initiative citoyenne, qui avait obtenu un écho retentissant (plus de 16 000 personnes ont signé la pétition en ligne), faisait suite à la noyade mortelle d'un étudiant dans le quartier.

Lors de cet échange, Johanna Rolland a annoncé la mise en place d'un parcours sécurisé et éclairé entre le Hangar et le centre-ville. Un dispositif qui sera installé lors du premier trimestre 2018. La maire de Nantes va plus loin et compte installer la vidéoprotection à la rentrée prochaine. A la fin de l'année, des bouées seront aussi disponibles sur ce parcours. "Les étudiantes initiatrices de la pétition seront prochainement invitées à participer à une déambulation sur le terrain pour construire ce parcours en lien avec la police municipale et la police nationale", indique la mairie.

La Ville précise aussi que le nombre de postes de secours tenus par la Protection civile 44 et les Veilleurs de soirée sur le secteur du Hangar sera renforcé. Enfin, un courrier sera envoyé dans les jours qui viennent à tous les bureaux des étudiants (BDE) afin de rappeler les règles de securité pour l'organisation des soirées étudiantes.

Johanna Rolland a conclu l'entretien avec cette phrase : "Les drames qu'a connu Nantes dans ce secteur sont tous, sans exception, liés à une consommation excessive d'alcool. C'est donc une responsabilité partagée qui doit être actionnée pour améliorer la situation. C'est tous ensemble, mobilisés sur ces questions et conscients de nos responsabilités que nous devons agir : Etat, Ville, établissements de nuit, associations étudiantes organisatrices de soirées et individus, chacun et chacune d'entre nous, au sein des groupes d'amis, lors de temps qui doivent rester festifs".


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